Bienvenue sur le site de Véronique Kerdranvat Bon Voyage au Pays de nos lointains Ancêtres
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La mystérieuse nécropole de Saint-Urnel au Pays Bigouden  Bretagne

 

Les habitants de Saint-Saturnin ( Saint-Urnel)correspondent assez bien à la notion des ''Européens du Nord-Ouest'', rassemblant les descendants des stocks primitifs des peuplements et des éléments subnordiques.

On a pu nous suggérer jadis des Maures Osismiens, des Lètes, des Alains, des Saxons voire même des Vikings, hypothèses qui ne résistent guère à l'examen ; ce seraient tout simplement des immigrants Bretons et leurs descendants, avec éventuellement un léger métissage avec les rares Armoricains survivant dans ces régions en principe assez désertées et dépeuplées.  Messieurs Giot et Monnier, rédigé en 1977, extrait de Les enseignements secrets véronique KERDRANVAT

Cimetière de Saint-Urnel à Plomeur dans le Finistère

le compte-rendu passionnant des deux archéologues, Messieurs Giot et Monnier, rédigé en 1977, me donnait d'importants détails :

’La nécropole de Saint-Urnel (ou Saint-Saturnin) en Plomeur (Finistère) a été fouillée à plusieurs reprises : un peu avant 1887 par P. du Châtellier, de 1920 à 1924 par le Groupe finistérien d'études préhistoriques. Nos récentes campagnes (1946 à 1948) nous ont permis d'en préciser la stratigraphie. Les niveaux supérieurs sont inter-stratifiés dans un sable dunaire, d'une épaisseur moyenne d’un mètre, superposé à une terre noirâtre contenant les niveaux inférieurs. Nous avons montré que ces derniers représentaient un équivalent latéral du Hallstattien, une transition des Ages du Bronze et du Fer.

On ne sait pas si les premières tombes dataient du Néolithique voire même avant ( 8 000-10 000 av J.C) mais celles qui avaient pu être datées remontaient à l'âge du bronze final (1000 av J.C). Les débris de poterie découverts parmi les sables emballant ces tombes furent à juste titre attribués aux débuts de l'Âge du Fer pour la plupart d'entre eux. Les niveaux supérieurs furent considérés comme de l'Âge du Fer pour continuer jusqu'au gallo-romain.EXTRAIT LES ENSEIGNEMENTS SECRETS V KERDRANVAT

« Nos nouvelles fouilles nous ont procuré toute une série de crânes trépanés, ce qui porte le total à la quinzaine. C'est une des plus grosses concentrations de ces opérations dans toute l'Europe du Haut Moyen Âge, semble-t-il." extrait Les enseignements secrets v kerdranvat

Musée de Saint-Guénolé

Trépanations au Pérou,en Suède, en Bretagne

 

"Mais comment expliquer que de l’autre côté de l’Atlantique, au Pérou le peuple Paracas pratiquaient, aussi, la trépanation ? En effet, 480 cadavres momifiés furent retrouvés dans une caverne. Comme ceux retrouvés dans l’Altaï, ils avaient des cheveux roux, le crâne allongé et étaient étrangement recouverts de tissus brodés. Les motifs représentaient des chamans ce qui me donnait une preuve supplémentaire de la présence et l’importance de ces Maîtres spirituels. Le chirurgien Broca fit le rapprochement entre les crânes trouvés en France dans l'hypogée de la Marne et ceux du Pérou, à Nazca. Ces crânes avaient, tous, pour la plupart, été perforés post mortem, ce qui lui faisait conclure que cette technique n’avait pas été utilisée en Amérique pour effectuer des actes chirurgicaux ni pour améliorer la communication avec l’au-delà. Mais, la preuve du contraire se trouvait sur la presqu’île de Paracas sur laquelle des rescapées de la montée des eaux s’étaient réfugiés. Les crânes montraient des trous cicatrisés qui prouvaient que l’acte chirurgical avait été pratiqué de leur vivant. Des colliers de coquillages retrouvés dans la sépulture rappelaient les énigmatiques squelettes trouvés sur les iles de Téviec et d’Houedic dans le Morbihan en Bretagne.(Cf chapitre Teviec). Les Paracas étaient-ils descendus en Amérique du sud en longeant La côte Pacifique après avoir traversé le détroit de Béring alors gelé ?

 

La trépanation était aussi connue des peuples asiatiques du Mésolithique. A Urumqi, au nord de la Chine, une découverte de 68 crânes perforés d’un trou sur l’os occipital intriguèrent les archéologues dont les avis furent divisés. S’agissait-il comme certains l’expliquaient du "troisième œil" qui permettait l’accès au Monde parallèle ?

La pratique plus connue au Tibet avait peut-être été répandue en Asie mais suite à la destruction d’une grande partie du désert de Gobi les squelettes avaient été réduits en poussière. Cependant un crâne perforé, preuve de cet héritage commun, fut retrouvé chez les anciens Jômons au Japon. Dans les îles du Pacifique, de nombreux crânes trépanés furent retrouvés.

 

Plus j’avançais dans ma quête de Vérité, plus je réalisais que tous les grands déserts avaient été témoins d’une même civilisation aujourd’hui disparue. Et si après plusieurs migrations dues à des météorites ou différents changements climatiques sur des millions d’années, les derniers peuples, Maîtres spirituels de la trépanation, des vestiges grandioses n’avaient pas été volontairement éradiqués de la surface de la Terre par des envahisseurs extra-terrestres ? " extrait Les Enseignements secrets v kerdranvat

 

 

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Des géants au Pays Bigouden ?

Compte tenu des données obtenues sur l'extension minimale du cimetière et sur la densité des inhumations, on peut imaginer au bas mot 5.000 à 10.000 sépultures, seuil numérique qui serait peut-être à augmenter pour tenir compte des tombes dont les os ont été détruits ou dissous à la suite des réemplois du même emplacement.

Quelle était cette population qui est représentée avec une telle abondance dans le cimetière de Saint-Saturnin ? Leur taille était comprise entre 165 cm et 185 cm mais qu’avait voulu dire Mr Giot par : «  Il y a donc pas mal d'individus de forte stature, mais pas aussi gigantesques qu'on l'a parfois dit autrefois . » ! ? Des squelettes de géants avait-ils été dissimulés lors premières fouilles ? Fouilles 1948-51)extrait v kerdranvat Les enseignements secrets

< Nouvelle image avec texte >>

Extrait de : " La France préhistorique, d'après les sépultures et les monuments " / Emile Cartailhac. - Paris : F. Alcan, 1889. Fig. 161

 

 

'Théodore Monod (1902-2000) et l’archéologie bretonne : note sur un épisode méconnu de la vie du « fou du désert »

 

'Cette même année 1920, au mois de septembre, Th. Monod participe à une autre fouille de nécropole, toujours sous la direction de Ch. Bénard. Bien que la note soit rédigée en « nord Bretagne », il s’agit très vraisemblablement des toutes premières investigations sur la nécropole de Saint-Urnel à Plomeur (fig. 7 et fig. 8). Nous argumenterons ce point à la suite de la note de Th. Monod : « Cet après-midi, par un glorieux soleil de septembre, dans une atmosphère pure et transparente, par une douce lumière bien différente de la brutalité des rayons caniculaires, j’ai fait avec Besnard une tournée archéologique. Nous sommes passés par une certaine carrière à squelettes qui m’intriguait fort. Au fond de la carrière, de tous côtés, des ossements humains en vrac. Je me suis mis avec ardeur à l’ouvrage en débutant par un bras, ce bras m’a mené à une omoplate puis à un crâne. Je me rappellerai toujours ce vénérable crâne de guerrier portant à sa partie supérieure la marque de sa bravoure et la cause de sa mort sous la forme d’un trou : probablement quelque flèche de silex sera venue envoyer ad patres le colosse préhistorique. Car c’était un vrai colosse. Avec Besnard, nous avons dégagé tout le squelette : fémurs énormes, vertèbres de taille remarquable. Le crâne me paraît curieux : pommettes saillantes, capacité crânienne énorme. Quelle émotion dans la découverte de cet humain étendu dans son lit de pierres depuis des milliers d’années ! Il y a probablement eu d’effroyables combats pouvant seuls expliquer pareille accumulation de débris humains. L’absence totale de tout métal dans le gisement, la présence d’un silex taillé ferait remonter ces cadavres à un âge très reculé : début du Néolithique, Paléolithique peut-être. » (septembre 1920). (rao)

Véronique Kerdranvat

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