Extrait de mon livre L'héritage sacré des Bigoudens :
" C'est Valentin Daniel, un fermier de Léhan qui fut le premier, en 1967, à remarquer des symboles énigmatiques sur le socle rocheux. Ces cupules et des sillons, qu'on pouvait dénommer « pétroglyphes », avaient échappé, jusque là, aux premiers archéologues et aux visiteurs avertis sans doute à cause de l'humus qui les recouvrait.
Intrigué, Valentin s'en ouvrit à un estivant en vacances à Léchiagat, Mr Gestalder, sculpteur rennais, féru de Préhistoire qui constata que les cupules se prolongeaient sous la lande.
Les services de l'archéologie de Rennes et du Laboratoire d'anthropologie prévenus, déléguèrent sur le terrain le jeune Pierre Louis Gouletquer, attaché de recherches au C.N.R.S. Avec des étudiants, il dessina toutes les cupules apparentes soit 440 signes ou symboles parmi lesquels il reconnut un trident. En décapant encore les abords en lande, il découvrit une petite hache polie en roche verte, probablement un objet votif qui faisait le lien entre ces cupules et les mégalithes du Reun.
Plus récemment, en 1997, Michel Le Goffic conservateur en chef du patrimoine mégalithique et archéologique du Finistère, en reprit l'étude et dessina les centaines de symboles. ( …) Il note des formes courbes, parfois des croissants. (...) et remarqua que certaines cupules sont reliées par un fin sillon dans le sens de la pente. Aussi a-t-il pu émettre l'hypothèse d'une relation avec le culte de l'eau.
Cette découverte est exceptionnelle en Bretagne et peut-être même en France. Par contre on en découvre de plus belles en Écosse, en Scandinavie, en Suisse et dans d’autres pays. Les archéologues n’ont toujours pas résolu l’énigme de leur fonction ni de leur fabrication. En effet, ils se demandent comment l'homme a pu creuser la roche dure alors qu’il ne possédait aucun outil en métal.
(Source Pierre-Jean Berrou Treffiagat bzh site )
Il est difficile de savoir si certains symboles ont été ajoutés au fil des années. Les cupules qui servaient peut-être d’écriture tactile, il y a 10 000 ans, ont pu être les premiers signes creusés. Les autres formes, dont le trident, auraient été gravées plus tard pour délivrer un message codé. Nous pouvons laisser libre court à notre imagination car, hormis le fait qu’il y ait un lien certain avec un culte chamanique, nous n’avons aucune certitude quant à la signification de la plus belle pierre à cupules de toute la Bretagne. Est-elle la représentation d’une constellation, est-elle liée au culte de l’eau ou délivre-t-elle un message sacré sur l’origine de l’homme ? Il est intéressant de remarquer que le trident est un symbole qu’on retrouve dans d'autres anciennes civilisations. En effet, ce symbole, lié aux légendes des eaux, est l’attribut de Poséidon, le Dieu des mers, associé à Neptune qui, dans la mythologie romaine, est le Dieu des eaux vives. Il est aussi associé à Shiva le Dieu hindou de la Création, qui possède la Connaissance universelle, suprême et absolue, et à Lucifer, porteur de Lumière. Mais il peut aussi symboliser une arme pour nous avertir d’une guerre qui aurait eu lieu sur Terre. Ce qui est certain c‘est que ces symboles et ces cupules ont été retrouvés gravés sur tous les continents à différentes époques reculées. En me rendant sur place pour étudier de plus près ces figures, j'ai remarqué des points alignés qui pouvaient faire penser à des silhouettes humaines." vkerdranvat
Dans L'héritage sacré des Bigouden et dans le tome 2 Les enseignements secrets je vous explique quel est le lien entre la constellation des Pléiades et la Bretagne.
De nombreux peuples comme les Hébreux ou les Aztèques ont appelées les Pléiades « poussinière », les comparant à une poule et ses poussins; Nous aussi en Bretagne nous les appelons "Lagat jar " l'oeil de la poule.
Situés sur la commune de Camaret-sur-Mer dans le Finistère et contemporains des alignements de Carnac, l'ensemble des mégalithes de Lagatjar dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O, d'où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisserait présumer un caractère astronomique, selon Georges Gustave Toudouze qui l'associe à la constellation des Pléiades. Celle-ci s'appelle en breton Ar yar (la poule), d'où peut-être la toponomie du lieu-dit de Lagad-yar (l'œil de poule).
Au Pays Bigouden existe aussi le site de Lagadjar au Reun ( Livre vkerdranvat)
A suivre un reportage vidéo