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Un chapitre lui est dédié dans mon livre
" L'héritage sacré des Bigoudens"
A moins de cent mètres d’un cromlech formant un cercle composé de huit à neuf pierres se dressait un menhir sculpté représentant une tête de cheval et un corps de femme. J’ai retrouvé une photo de ce menhir, découvert en 1919 sous des débris végétaux, où l’on peut, en effet, distinguer l’encolure de la jument, les cuisses et le nombril d’une femme. Ce menhir de 6.45 mètres, mi- femme, mi-cheval, allongé dans un fossé, a-t-il été abattu, après le IXème siècle, sous les menaces cléricales et celles de Charlemagne ? Malgré tout, il fut très llongtemps honoré à Penmarc’h et la veille des grandes fêtes catholiques, pour conjurer les maléfices, les Bigoudens allumaient encore aux alentours des feux et des chandelles. Les habitants du Finistère ont toujours gardé leurs traditions païennes subtilement camouflées dans l’ombre des rites catholiques.